L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé mercredi la première Commission paneuropéenne sur le climat et la santé. Ce nouvel organe sera chargé de sensibiliser les responsables politiques et de plaider en faveur d'une action plus énergique pour faire face aux effets sanitaires du changement climatique.
Selon l'OMS, l'Europe est la région du monde qui se réchauffe le plus rapidement. Un tiers des décès liés à la chaleur concerne le Vieux continent. L'organisme évalue que 10% des habitants européens seront menacés par une hausse des précipitations qui risque de provoquer la montée des eaux.
L'ex-Première ministre islandaise Katrín Jakobsdóttir a été choisie pour présider cette nouvelle Commission paneuropéenne sur le climat et la santé. Elle a indiqué que la hausse des températures, l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes et la dégradation de l'environnement menacent la santé et le bien-être en Europe et dans le reste du monde.
Andrew Haines, professeur à la London School of Hygiene and Tropical Medicine et conseiller de Katrín Jakobsdóttir, a ajouté que les risques vont de la propagation de maladies infectieuses à l'insécurité alimentaire, plus particulièrement auprès des populations vulnérables.
La commission concernera 56 États membres d'Europe, mais aussi d'Asie centrale (de l'Arménie au Kirghizistan) et d'Asie occidentale (Israël).