Examen d'entrée : sur 2.400 candidats 84,5% envisagent des études de médecine

Plus de 2.400 jeunes se sont réunis ce mercredi à Brussels Expo pour tenter d'accéder aux études de médecine et de dentisterie. Parmi les inscrits à l'examen d'entrée, 710 tentaient leur dernière chance: ils ont déjà échoué l'an passé et en cas de nouvel échec, ils ne pourront plus passer l'épreuve avant cinq années académiques. Les résultats seront annoncés le 15 septembre.

"L'examen a commencé: silence!", pouvait-on lire sur les écrans géants disposés dans la salle d'examen. Sur 2.788 candidats inscrits au deuxième examen d'entrée de l'année 2018, 2.444 ont effectivement pris part à l'épreuve, d'après les chiffres publiés mercredi soir par l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares).

Parmi les participants, 74% avaient déjà passé l'examen en juillet et 27% en 2017, tandis que 23% se confrontaient à l'épreuve pour la première fois. Deux tiers étaient des femmes et un peu plus d'un quart des non-résidents.

La plupart (84,5%) envisagent des études de médecine. Seuls 434 espèrent entamer des études de dentisterie.

Pour 710 étudiants, cet examen représentait leur dernière chance d'accéder aux études de leur choix. Ces aspirants ont déjà échoué l'an passé et le décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles n'autorise à présenter l'épreuve que sur deux années académiques maximum, sur une période de cinq ans. Qu'ils aient retenté leur chance lors de la session organisée en juillet dernier (613 d'entre eux) ou qu'ils aient passé leur tour à l'époque (97), s'ils ont échoué ce mercredi, ils devront attendre cinq ans avant d'être autorisés à présenter à nouveau l'examen. Autant dire qu'ils devront probablement abandonner leur rêve.

L'examen d'entrée était composé de deux parties: "connaissance et compréhension des matières scientifiques" et "communication et analyse critique de l'information". Au total, 120 questions à choix multiple ont été posées dans huit matières: chimie, biologie, physique, mathématiques, raisonnement, communication, éthique et empathie. Une moyenne d'au moins 10/20 devra être obtenue pour chaque partie ainsi que 8/20 minimum pour chaque matière.

En 2018, plus de 4.000 candidats ont présenté l'examen d'entrée au moins une fois en vue d'accéder à la première année d'étude en médecine ou en dentisterie.

Cette sélection à l'entrée a été mise en place l'an dernier afin de limiter le nombre de diplômés et ainsi les numéros Inami délivrés en fin d'études, qui permet aux patients de prétendre à un remboursement des activités du médecin ou du dentiste. Résultat: la première année en médecine a compté, en Fédération Wallonie-Bruxelles, cinq fois moins d'étudiants en 2017, précise l'Ares. Pour les études en dentisterie, la chute est encore plus importante avec 12 à 15 fois moins d'étudiants. L'an dernier, l'ensemble de la Fédération n'a ainsi compté que 49 lauréats.

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