Applications de santé mobile: une économie de 7 milliards de dollars par an

La valeur du marché mondial de la santé mobile devrait atteindre 25 milliards de dollars en 2017. Le rapport de l'Institut IQVIA  insiste sur le fait que pour «amener les consommateurs de la technologie mobile au marché de la santé, il faut un travail de toutes les parties prenantes (développeurs, décideurs, médecins...)».

Si en 2017, l'Inami a dégagé un budget de 23 millions d'euros (hors primes intégrées ou nomenclature) pour l'e-santé, c'est que l'organisme espère à terme faire de réelles économies de santé. Une récente étude du Lancet va dans ce sens, puisque selon cette dernière, l'adoption généralisée d'applications de santé numériques pour cinq types précis de patients (prévention du diabète, diabète, asthme, réadaptation cardiaque et réadaptation pulmonaire) pourrait permettre au système de santé américain d'économiser 7 milliards de dollars par an. Ces chiffres sont dévoilés dans le rapport publié par l'Institut IQVIA (Institute for Human Data Science). Selon eux, la valeur du marché mondial de la santé mobile devrait atteindre 25 milliards de dollars en 2017. Toutefois pour que ce marché s'améliore, le rapport insiste: «Pour amener les consommateurs de la technologie mobile au marché de la santé, il faut un travail de toutes les parties prenantes (développeurs, décideurs, médecins...) pour faire évoluer le domaine et l'intégrer à la recherche générale et à la pratique clinique.» Ce rapport se base sur une analyse des résultats des applications à l'usage des patients des deux dernières années, notamment dans le cadre de la maladie pulmonaire obstructive chronique: l'exemple pris est celui de myCOPD, qui fournit des ressources d'autogestion pour améliorer la technique de l'inhalateur. Pour rappel, l'évaluation intermédiaire de 24 projets pilotes fédéraux en Belgique avait aussi pointé du doigt quelques évolutions indispensables: procédure d'identification encore trop complexe pour les patients, ne pas figer les données de santé récoltées «dans l'application», mais les rendre accessibles aux patients et aux prestataires de soins...

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