Dix mois avec sursis pour avoir prétendu être médecin

Après éclatement du scandale fin 2013, l'affaire de l'ex-directrice de la cellule de recherche clinique de l'hôpital Ambroise Paré à Mons connait, s'il n'y a pas d'appel, son épilogue: l'inculpée a été condamnée par le tribunal correctionnel de Mons à 10 mois de prison avec sursis et une amende avec sursis partiel. La prévenue a été reconnue coupable de faux et usage de faux, exercice illégal de l'art de guérir et port illégal du titre de médecin, rapporte mercredi le journal La Province (Sudpresse).

En décembre 2013, la direction de l'hôpital montois avait reconnu avoir été trompée par l'une de ses collaboratrices qui n'ét ait pas médecin, alors qu'elle l'avait prétendu au moment d'y être embauchée plusieurs années plus tôt. L'intéressée ne pratiquait pas d'actes médicaux dans sa fonction à Ambroise Paré, dont elle a démissionné peu de temps après la découverte de la "supercherie" par un médecin de l'établissement.

La prévenue n'avait jamais obtenu son diplôme de médecine, un diplôme dont elle n'avait d'ailleurs pas impérativement besoin pour occuper le poste convoité à Ambroise Paré, avait communiqué l'hôpital à l'époque.

Selon Sudpresse, l'ex-directrice de la cellule "Recherche" est actuellement gravement malade. Ses avocats avaient mis en avant cette situation délicate lors du procès, demandant la clémence du juge, qui ne les a cependant pas suivis.

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