Un tapis roulant, sur lequel une trentaine de parlementaires parcourent ensemble 10 kilomètres, a été installé jeudi à la Chambre. Ces politiciens, parmi lesquels les présidents du PS Paul Magnette et du CD&V Sammy Mahdi ou le ministre de l'Énergie, Mathieu Bihet (MR), soutiennent ainsi symboliquement l'action "Pas à pas vers un plan d'action cardiovasculaire" de la Ligue Cardiologique Belge (LCB) et de l'Alliance Belge pour la Santé Cardiovasculaire (BACH).
Les deux organisations plaident pour que les maladies cardiovasculaires deviennent une priorité durant l'actuelle législature. Elles veulent être partenaires dans l'élaboration du plan d'action pour la prévention, le d&eacut e;pistage précoce et le traitement des maladies cardiovasculaires que le gouvernement fédéral ambitionne de développer.
"Nous souhaitons être un partenaire du Parlement et du gouvernement pour élaborer ensemble un plan innovant et réaliste. Les maladies cardiovasculaires ont déjà un impact énorme sur notre système de santé, et cette pression ne fera qu'augmenter si nous n'agissons pas", déclare Rik Vanhoof, directeur général de la LCB, cité dans un communiqué. "Seul un plan d'action coordonné, fort et urgent permettra à notre pays de donner suite aux conclusions du Conseil de l'Union européenne".
Ces conclusions, adoptées en décembre dernier, mettent l'accent sur la prévention, le dépistage précoce, le traitement et la réadaptation, afin de réduire la mortalité prématurée liée aux maladies cardiovasculaires (MCV). Sur cette base, un plan européen pour la santé cardiovasculaire sera également élaboré.
La LCB et BACH pointent trois priorités pour le futur plan d'action: meilleure collecte et gestion des données de santé, à la fois pour les soins, la recherche et les politiques publiques, dépistage et orientation précoces ainsi qu'un modèle de soins centré sur le patient.