Cyberattaque chez Vivalia - "Nous maîtrisons la situation", affirme Vivalia

Touchée par une cyberattaque de grande ampleur depuis la semaine dernière, l'intercommunale de soins de santé Vivalia assure gérer la crise de manière professionnelle. "Nous maîtrisons la situation", assure vendredi le directeur général de l'intercommunale, Yves Bernard.

Plus tôt cette semaine, des pirates informatiques se réclamant du groupe Ransomware Lockbit ont revendiqué la cyberattaque lancée contre Vivalia. Des revendications que l'intercommunale n'a pas souhaité commenter, le volet judicaire du dossier étant actuellement traité par le parquet fédéral. "Vivalia joue la transparence limitée par les secrets de l'instruction", a déclar é Yves Bernard, directeur général de l'intercommunale, lors d'un point presse organisé vendredi matin par visioconférence. 

Le gestionnaire des sites hospitaliers de la province du Luxembourg s'est dit "choqué" par les articles de presse évoquant une situation de "chaos" dans les hôpitaux. "Vivalia gère la crise de manière professionnelle. Nous maîtrisons la situation", a assuré Yves Bernard. Le docteur Pascal Pierre, directeur général aux affaires médicales, reconnait que la situation sur le terrain est difficile. "Mais c'est loin d'être le chaos", a-t-il nuancé. "Nous sommes dans une société extrêmement connectée à l'heure actuelle. L'attaque est bien plus profonde que ce que d'autres hôpitaux ont connu. Le but premier est que tout refonction ne de manière safe. Tout le monde aimerait que son ordinateur refonctionne demain. Mais ce ne sera pas le cas. Il existe un plan de redéploiement qui prévoit d'abord la radiologie, puis les dossiers patients, puis le redéploiement de l'ensemble." 

Pascal Pierre évoque "une situation de guerre". "C'est un peu comme si on avait reçu un missile sur un poste de commandement. On n'a plus de messagerie. On fonctionne via WhatsApp. Le matin, nous sommes entre 20 et 30 personnes à chaque réunion. On rétablit progressivement. Hier, nous avons pu récupérer les agendas de consultations. Ce n'est pas simple. 6.349 consultations étaient programmées la semaine prochaine. Pour l'instant, cela reste suspendu jusque début de semaine prochaine." Le rétablissement total de la situation pourrait prendre plusieurs mois, indique le directeur général.

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