Covid : 55% des MG flamands disent ne pas pouvoir tenir plus de quelques semaines

Jong Domus, l'association des jeunes MG flamands, tire la sonnette d'alarme. Dans une lettre ouverte, elle souligne qu'il est impossible pour les généralistes de garder la tête hors de l'eau pendant cette 4ème vague. « On veut retourner à nos responsabilités de soins, ça suffit ! »

Ce n'est pas le premier avertissement que lancent les MG flamands, mais ils soulignent dans la lettre ouverte qu'ils ne sont pas assez écoutés. « Il y a un mois déjà, que Domus Medica a averti les politiques de la situation. C'est une vraie gifle de les voir réagir si lentement », estiment-ils

Les MG se plaignent également de nuisances administratives qui deviennent incontrôlables. « Organiser des tests, créer des codes, établir des certificats de quarantaine, transmettre le 'bon' avis de maladie… Ce ne sont pas les tâches du médecin. Nous voulons revenir à notre mission de soins. C'est important pour le bien-être et la survie de notre profession, et pour la qualité et la rapidité de soins que chacun de nos patients mérite. »

Plus précisément, ils demandent de s'assurer que les MG puissent écarter tout l’aspect tests et « administration autour du covid » et qu’on travaille sur des centres de test avec accès direct gratuit (*). Seuls ceux qui sont gravement malades ou qui souhaitent un examen physique devraient être vus par le MG.

De récentes enquêtes de Domus Medica auprès de 1.169 membres montrent que 10% des MG envisagent de quitter leur profession. Plus de la moitié (55 %) indiquent qu'ils ne pourront pas tenir dans de pareilles conditions de travail  plus de quelques semaines.

(*) en Flandre, les MG assurent davantage de testing eux-mêmes ; au sud, on a plus misé sur des centres

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