S’installer comme MG, mode d’emploi

Voler de ses propres ailes en tant que jeune MG, après les études et l’assistanat, un cap pénible, saturé de démarches administratives? Pas faux… Dès lors la FAMGB, la Fédération des MG de la capitale, propose à ceux qui vissent leur plaque à Bruxelles une fiche pratique pour le franchir sans encombre – ou en tout cas, sans rien oublier d’essentiel. De son côté, la SSMG signe une vidéo conviviale sur l’installation en médecine générale. 

La FAMGB se lance dans la publication de fiches, rassemblées sous la bannière «collection ADN». Il s’agit de compilations d’infos pratiques, tenant sur un A4 recto verso, à propos d’un sujet précis, que les MG peuvent retrouver en ligne sur son site, dans l’espace professionnel, en rubrique Publications. Après l’euthanasie et le stationnement à Bruxelles, le dernier-né de ces pense-bêtes est consacré au parcours du combattant du candidat à l’installation. Il passe en revue les étapes à enchaîner, depuis l’obtention de l’agrément auprès du SPF Santé publique à celle du numéro Inami définitif, en passant par les obligations ordinales.

La fiche, qui s’inspire d’une soirée didactique récemment assurée à la FAMGB par le GBO, évoque encore les notions d’inscription à une caisse d’assurance sociale pour les indépendants, de conventionnement (donc de statut social) et d’accréditation (donc d’inscription à un glem). Puis elle détaille les interventions existantes et leurs conditions d’octroi: prime de pratique intégrée (qui pour mémoire est la fusion de la prime informatique et de l’allocation à la pratique) et aides Impulseo. Un bon condensé d’infos, assurément précieux pour qui se lance.

En vidéo

Optant pour un tout autre support mais animée d’un même souci de faciliter la vie des jeunes consœurs et confrères qui débutent, la SSMG a tourné une vidéo informative sur l’installation (à visionner à partir de la section «e-learnings»). Durant une heure et demie, la séquence évoque tout ce à quoi il faut songer pour commencer à exercer. Deux jeunes MG aux parcours différents (un transfert d’une pratique de groupe brabançonne vers un exercice solo en Gaume et une ouverture de cabinet collectif à l’acte dans le Hainaut occidental rural) y expliquent les formalités à accomplir, les réflexions à tenir. S’ajoute à leurs propos l’éclairage d’un fiscaliste, sur des points comme le passage en société. 

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