Le GBO salue une «avancée importante pour les MG qui travaillent ensemble». La relation thérapeutique qu’un médecin exerçant en pratique de groupe a avec un patient donné est ou sera étendue à tous ses confrères associés. La mesure est déjà d’application depuis début mai au sein des maisons médicales au forfait. A partir du 2ème semestre 2017, elle devrait concerner aussi les MG membres d’autres formes de pratiques associatives.
L’Inami développe les implications de cet assouplissement: les médecins d’une même maison médicale peuvent «accéder aux données de santé partagées de leurs patients, dans le cadre strict de la qualité et de la continuité des soins (résultats d’une prise de sang, radiographies, schémas de vaccination et de médication, autorisation chapitre IV, etc.)».
Le GBO applaudit la fin d’une manœuvre fastidieuse, puisque s’il voulait accéder à des données utiles sur l’un des Réseaux régionaux, wallon ou bruxellois, le prestataire associé amené à soigner le patient de son confrère devait, pour ce faire, recréer un lien thérapeutique, rappelle le syndicat. «Il s'agit d'un fameux pas en avant qui, avec la prolongation du lien thérapeutique tant qu'un DMG existe, devrait faciliter la vie des prestataires dans la quête d'un résultat d'examen (analyse, labo, consultation), alors que le patient de bonne foi s'attend à ce que cette donnée vous soit accessible», développe le GBO. Le syndicat dit se réjouir «d'avancées qui facilitent la vie du médecin et servent le patient».
Sur le plan pratique, l’Inami précise que la plate-forme eHealth, pour étendre une relation thérapeutique entre MG d’une même maison médicale, s’appuie sur la composition de celle-ci telle qu’enregistrée dans ses propres dossiers, qui doit donc être exacte. L’Institut invite les médecins concernés à vérifier leurs données et à les tenir à jour en utilisant de nouveaux outils de l’application MyInami: «Mes maisons médicales» et «Mes adresses de travail». L’extension des relations thérapeutiques dans le cadre de groupements autres que les maisons médicales, à l’avenir, exigera également que la composition du groupement soit vérifiée et confirmée.
