Philippe Maystadt a annoncé vendredi qu'il quittait la présidence de l'Académie de Recherche et d'Enseignement Supérieur (ARES) de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour des raisons de santé.
Atteint d'une maladie rare des poumons, l'ex-vice-Premier ministre social-chrétien a préféré renoncer à son mandat avant le terme fixé à la rentrée académique de cette année.
"Je le regrette vivement car l'ARES a démontré son utilité, en dépit de processus décisionnels complexes dus à la diversité des acteurs autour de la table", a-t-il expliqué, ajoutant que l'institution "devrait être encore plus utile à l'avenir, en continuant à encourager la coopération et les synergies entre les établissements d'enseignement supérieur, en modernisant et en rationalisant l'offre d'enseignement, et en conseillant le gouvernement sur des dossiers délicats ou d'avenir".
M. Maystadt avait pris en 2014 les rênes de l'institution qui a vu le jour dans le cadre de la réforme du paysage de l'enseignement supérieur menée par le ministre Jean-Claude Marcourt (PS).
L'ARES fédère six universités, 19 Hautes écoles, 16 écoles supérieures artistiques et 86 établissements de promotion sociale de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle promeut leur collaboration et fait office d'organe de concertation.
L'intérim sera assuré par l'un des vice-présidents de l'Académie avant que le gouvernement francophone ne désigne un nouveau président.
Agé de 69 ans, M. Maystadt a été l'une des figures politiques marquantes en Belgique. Il a été tour à tour vice-Premier ministre, ministre des Finances, président du PSC et président de la Banque européenne d'Investissement (BEI).
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