La modification du système informatique du SPF Sécurité sociale, en décembre dernier, a généré la pagaille la plus complète dans le traitement des demandes transitant par My Handicap: certains médecins ont commencé à trouver des formulaires vides dans leur eHealthBox, d’autres ne recevaient plus rien du tout, les documents complétés ne parvenaient plus au SPF ou perdaient une partie de leurs données en cours de route… Heureusement, une réunion de crise entre Domus Medica et les autorités compétentes a permis de dégager une solution provisoire praticable.
Le patient recevra donc désormais ses formulaires sur papier, assortis d’un document écrit précisant qu’il doit se rendre chez son généraliste pour les faire compléter. Cette solution permet du même coup de répondre à une objection soulevée par les médecins lors de l’informatisation du système des allocations aux personnes handicapées: au départ, le praticien se voyait en effet simplement soumettre des documents à compléter sans le moindre contact avec le patient.
Dans l’état actuel des choses, il a le choix: lorsque le patient se présente à la consultation, il peut soit compléter les formulaires papier, soit vérifier s’il a reçu la version électronique dans son eHealtBox et les remplir sous cette forme s’il sait que le système fonctionne correctement chez lui. A ce stade, le but n’est par contre pas que le médecin traite le formulaire électronique tant qu’il n’a pas reçu la visite du patient: c’est à ce dernier de prendre l’initiative. En d’autres termes, ce n’est donc plus le message du SPF informant le généraliste qu’un formulaire l’attend dans son eHealthBox qui donne le coup d’envoi de la procédure.
Les responsables planchent également sur une notification permettant au médecin d’avoir l’assurance que son formulaire électronique est effectivement arrivé au SPF Sécurité sociale. En attendant, il est toutefois possible de vérifier via Hector si le formulaire est bien arrivé (envoyé>publié>reçu). Si cette mention ne s’affiche pas, il est possible que le problème vienne du DMI; le médecin devrait alors idéalement prendre contact avec son fournisseur de logiciels.
A la suite d’une grève d’une partie du personnel du SPF Sécurité sociale, il a par ailleurs été décidé d’en revenir provisoirement à l’ancien système informatique, qui posait nettement moins de problèmes. Un nouvel outil – fonctionnant correctement – devrait être disponible d’ici septembre.
Du côté du généraliste, l’idée est de mettre en place un instrument électronique capable d’extraire automatiquement la plus grande partie des données du DMI pour les couler dans le formulaire de My Handicap. Si l’enregistrement dans le DMI s’est fait correctement et que le système d’extraction fonctionne comme prévu, la charge administrative liée à My Handicap devrait donc sensiblement diminuer… même si nous n’en sommes pas encore là.
