Le "docteur ozone" accusé de pratiques de dopage avec vingt sportifs

Chris M., surnommé "docteur ozone", doit se présenter le 14 mars devant le tribunal correctionnel de Louvain afin de répondre d'accusation de pratiques de dopage. Une vingtaine de sportifs issus de six disciplines font partie de ses clients.

Chris M. est soupçonné d'avoir enfreint plusieurs articles du décret antidopage du 25 mai 2012. Celui-ci avait remplacé le décret du 13 juillet 2007 sur la responsabilité éthique et médicale dans la pratique du sport. Le docteur est accusé d'avoir administré des produits et des méthodes prohibées à des sportifs pendant quatre ans. La période visée court du 7 janvier 2009 au 2 janvier 2013.

La première pratique interdite concerne l'administration d'ozone, qui lui a valu son surnom. Elle implique le retrait, la manipulation et la réinjection d'une quantité de sang dans le système circulatoire. La deuxième pratique prohibée est relative à des injections de préparation ferreuse, le Revitorgan, et des infusions d'acides aminés, le Vaminolact. Une troisième prévention concerne les encouragements et l'aide apportée par Chris M. aux sportifs afin de contrevenir aux réglementations antidopage.

Vingt sportifs figuraient sur la liste de clients du médecin. Ils étaient actifs en cyclisme, cyclocross, triathlon, course automobile, athlétisme et mountainbike.

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