Impulseo 1, 2 et 3: 600 dossiers wallons en 2016

Questionné en commission de la santé sur l’avancement de sa réorganisation de la première ligne wallonne, Maxime Prévot s’est félicité de la progression des dossiers Impulseo. Le ministre régional s’appuie sur les statistiques du Fonds de participation qui gérait, avant le transfert de compétences, le dispositif. Il y aurait en 2016 +/- un quart de dossiers en plus, par rapport à 2015.

En ce qui concerne Impulseo I, donc les aides à l’implantation en zones sous-denses, le nombre de primes d'installation est passé de 14 en 2010 à 38 en 2015, a indiqué Maxime Prévot devant la commission. Le nombre de dossiers pour Impulseo 2 et 3 (donc relatifs à l'intervention financière dans les coûts salariaux d’un employé administratif ou dans les frais de télésecrétariat) est passé, quant à lui, de 85 en 2010 à 443 en 2015.

Qu’en est-il de 2016? «Le traitement des dossiers 2016 n'est pas encore clôturé (voir à ce propos les explications de l’AViQ) mais nous serons aux alentours de 600 dossiers pour Impulseo 1, 2 et 3 confondus, ce qui met en avant l'impact grandissant du dispositif auprès des médecins généralistes.» A voir l’écart entre le total des dossiers 2015 et l’estimation globale de +/- 600 pour l’an dernier, on conclut à une hausse de 25%.

Le ministre cdH promet également des ajustements à ce mécanisme de soutien hérité du fédéral sous la forme d’une simplification de l'établissement de la liste des zones de pénurie, «à partir de calculs faits sur la base des communes, en lieu et place des zones couvertes par les cercles».

Possible programmation pour les ASI

Medi-Sphere avait déjà relayé, précédemment, la plupart des considérations de Maxime Prévot sur l’avancement de la réorganisation de la première ligne (voir notamment un bilan daté de fin février). Le ministre a répété, par exemple, que la reconnaissance d’ASI (d’associations de santé intégrée, les ‘maisons médicales’ en jargon wallon) se poursuivait. «J'ai décidé d'octroyer un agrément et des subsides à six nouvelles associations de santé intégrée en cette année 2017.»

Et si, à l’avenir, les demandes affluaient qui conduisent à une répartition peu harmonieuse des implantations? «Si un trop grand nombre d'agréments survenait, le Code wallon de l'action sociale et de la santé prévoit une programmation afin d'assurer une bonne répartition géographique sur le territoire, fondée sur les critères suivants: la définition de territoire pertinent pour l'organisation de la première ligne de soins; l'offre médicale de première ligne existant sur chacun d'eux; et l'indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (qui mesure le niveau de cohésion sociale de chaque commune approché par l’accès effectif de ses habitants à six droits de base, dont celui à la protection de la santé et à l’aide sociale et médicale, ndlr).»

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