Garde en semaine: du financement expérimental en vue?

Il y a fort à parier que, dans les réunions qui s’annoncent au cabinet De Block dès demain et jusque début juillet, sur des matières liées à l’organisation de la garde MG (audit postes de garde, 1733, financement des postes…), on évoquera également la thématique de la semaine. 

Elle n’est pas nouvelle. Elle fait l’objet, à tout le moins côté francophone du pays, d’espoirs et/ou de demandes explicites de subventionnement, via l’extension du financement accordé à un poste local pour le week-end (lire – entre autres articles – le compte-rendu de l’inauguration officielle du PMG Gamena, Medi-Sphere n°555). On sait également que les derniers accords médico-mut avaient lié la matière à une refonte du système des honoraires de disponibilité (HDD). Ce qui, pour nombre d’observateurs, ralentit le dossier.

Il nous revient qu’à ce stade de la réflexion, chez Maggie De Block, il est envisagé de faire vérifier – en toute vraisemblance par l’Inami – quels sont les secteurs de garde qui afficheraient un usage excessif des HDD, de sorte à leur demander de corriger le tir et leur proposer des adaptations – dans le sens d’une économie. Un prix de revient par contact (consultations et visites) serait calculé, s’appuyant sur une estimation du volume annuel d’actes assurés localement les soirées de semaine. Un budget forfaitaire pour la garde semaine pourrait ainsi être établi.

Ceci sera infirmé ou confirmé par les discussions avec l’équipe de la ministre, mais il semble que pourraient prétendre à ce financement, à titre expérimental, des cercles dits «en difficulté». Leur commission médicale provinciale compétente devra avoir attesté qu’ils sont dans l’impossibilité matérielle, malgré leurs efforts pour noircir leur grille, d’encore faire tourner la garde population en semaine sur leur territoire.

La tranche horaire considérée serait 19-23h. Une thématique en appelant une autre, nul doute qu’il faut enchaîner sur une réflexion concernant la nuit profonde. Le sujet divise parfois la profession, mais peut-être moins qu’il y a quelques années. 

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