Enquête : les médecins spécialistes veulent des hôpitaux plus sûrs!

Une enquête à grande échelle a été menée entre octobre et décembre 2016 par Le Spécialiste, à laquelle 1.286 médecins spécialistes ont participé. Presque un an après les attentats du 22 mars 2016, nous en révélons les résultats sur le thème de la sécurité. Que pensent les médecins spécialistes de la sécurité et comment évaluent-ils l’action du gouvernement ?

> Les hôpitaux doivent être mieux sécurisés

Près de 8 spécialistes francophones sur dix  (78,8%) sont d’accord avec cette proposition, tandis qu’ils sont près de 7 sur dix au Nord du pays (68,5%)

 

 

 

 

 

 > Je me sens plus en sécurité qu’il y a deux ans (début du gouvernement  Michel I)

Près de 9 spécialistes  francophones sur dix (86,46 %) ne sont pas d’accord avec cette proposition. Un chiffre plus élévé qu’en Flandre où près de 8 spécialistes sur dix (78,6%) ne se sent plus en sécurité. Les effets des attentats du 22 mars 2016 se font donc encore durement sentir en dépit de la phase d’alerte 3 en place depuis des mois. Comme nous le relations dans nos colonnes, les plans d’urgence hospitaliers se construisent petit à petit et devraient être prêts d’ici 2018. Ils ont notamment pour objectif, en cas d’urgence,  de pouvoir libérer 1000 lits d’hôpitaux dans l’heure, dans toute la Belgique. Seuls  3,96% des spécialistes francophones sont d’accord avec la proposition tandis qu’elle n’est pas d’application pour 9,58% des médecins.

Le gouvernement-Michel a bien réagi aux attaques du 22 Mars 2016

Un peu plus d’un spécialiste francophone sur deux est d’accord avec cette proposition (56, 63%)  pour deux tiers des néerlandophones  (66,9%).

 

 

 

 

 Le bulletin des politiques menées au fédéral et dans les régions: pas brillant

Ces chiffres sont à mettre en perspective avec l’évaluation générale de l’action du gouvernement Michel qui obtient la note de 5/10.  La politique de l’UE se voit attribuer un faible score de 3,87/10. 

S’agissant de l’évaluation des politiques de santé, le travail effectué par la ministre Maggie de Block à la tête de la santé publique est en échec avec la note de 4,4/10 tandis que des ministres régionaux wallons et bruxellois responsables en matière de santé obtiennent une note plus faible encore, 3,67/10.

Notons que les  spécialistes néerlandophones se montrent moins sévères dans tous les cas de figure avec respectivement une note  5,46/10 pour le gouvernement fédéral, 4,4/10 pour la politique de l’UE, 4,85/10 pour la politique de Maggie De Block, et 4,9/10 pour l’action du ministre flamand de la santé, Jo Vandeurzen. 

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