e-Health Academy: pour tout savoir sur l’e-santé à Bruxelles

Lancé le mois dernier par Abrumet, le site spécifique e-Health Academy centralise les initiatives bruxelloises en matière d’e-santé, dont les formations destinées aux MG. Il propose aux cercles ou glems l’envoi d’un MG-orateur pour animer une séance d’info spéciale e-santé. Le partage informatique de données fait son chemin à la capitale. Le mois passé, on dénombrait 66.700 sumehrs publiés sur le RSB, le Réseau santé bruxellois, contre 40.700 en mars.

Pour mémoire, l’asbl Abrumet rassemble tous les hôpitaux bruxellois (publics et privés) ainsi que les associations francophones et néerlandophones de généralistes de la capitale (FAMGB et BHAK). Son objet: faciliter les échanges électroniques de données médicales. A cette fin, elle a développé et gère le Réseau santé bruxellois (RSB) qui relie hôpitaux et thérapeutes extrahospitaliers, dont les MG. Elle est également mandatée pour assurer l’apprentissage de ces derniers à l’e-santé et ses outils. Pour conférer de la visibilité à toutes ces activités, elle a lancé, le mois dernier, le site spécifique e-Health Academy.

Les pages web, colorées et aérées, proposent aux généralistes le calendrier des formations pratiques, sur Bruxelles, avec une série de logiciels labélisés (tels Health One, Epicure, Le Généraliste…), qu’elles soient orchestrées par Abrumet elle-même, le userclub d’un fournisseur de soft ou encore par l’association bruxelloise flamande Huis voor Gezondheid. Le calendrier est, par définition, axé sur les prochains mois, mais les efforts pour sensibiliser les MG avaient commencé bien avant. D’après la porte-parole d’Abrumet, Cécile Rochus, on a enregistré depuis le démarrage de ces «practical trainings», dont une partie se tient d’ailleurs dans les locaux de la SSMG, la présence d’environ 200 généralistes bruxellois.

Les sessions d’apprentissage pratique ne sont pas la seule offre du catalogue d’e-Health Academy. Il est possible pour un cercle, un glem… de solliciter le site pour que soit assurée, à la faveur d’une réunion ou d’un colloque par exemple, une séance d’information spéciale e-santé. «Nous disposons d’un groupe de formateurs qui se déplacent et qui sont généralistes eux-mêmes.» Ce qui est tout bénéfice pour la séance: l’orateur connait les difficultés concrètes rencontrées au quotidien par son auditoire et l’identification s’en trouve facilitée…  

Le site propose encore une section «information logiciels» et des FAQs qui abordent des questions comme l’inscription en tant que médecin au RSB, le certificat eHealth (pour l’installation duquel un soutien informatique gratuit est assuré), les grands principes des réseaux de santé, des liens thérapeutiques, du consentement, ou encore la publication de sumehrs.

A ce propos, il y avait fin septembre quasi 67.000 sumehrs publiés sur le RSB (très exactement 66.734), indique Cécile Rochus. Si la pompe n’a pas été aisée à amorcer, les responsables d’Abrumet ont bon espoir de voir le réflexe des échanges électroniques se répandre dans le corps médical, leur intérêt devenant de plus en plus flagrant aux yeux des usagers. Fin septembre toujours, on recensait plus de 6,6 millions de documents publiés sur le RSB, tant en médecine hospitalière qu’ambulatoire. Et on dénombrait plus de 13.000 consultations de ces documents, aux ¾ effectuées par les MG.

Plus de détails et de statistiques sur eHealth Academy et sur l’e-santé à Bruxelles dans une édition prochaine de Medi-Sphere.

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