Baromètre Solidaris : le MG, sur le podium de la confiance

Solidaris sort son «baromètre confiance et bien-être» 2016, qui sonde Wallons et Bruxellois sur leur état d’esprit et leur rapport à la société. En bref, la confiance dans les partis, gouvernants et institutions s’érode, et les francophones ont tendance à miser sur le cercle familial et amical. Le MG se hisse à la 3ème place dans le classement des acteurs «qui agissent pour améliorer la vie».

Comment les Francophones se sentent-ils? Quel regard portent-ils sur la société ou la citoyenneté? Quelles sont leurs conditions de vie? Telles sont quelques-unes des questions posées à 913 Belges francophones par Solidaris pour la seconde édition de son baromètre confiance et bien-être.

Parmi les principaux enseignements de l’exercice, la mutualité socialiste épingle les difficultés d’accès et les inégalités dans le monde du travail et de l’enseignement. Elle relève aussi un grand scepticisme des citoyens quant aux institutions et acteurs structurels, jugés éloignés des préoccupations du quotidien, ainsi que des appréhensions généralisées face à la mondialisation.

Seuls 11% des répondants pensent que les gouvernants et les partis politiques agissent pour améliorer leur bien-être, un résultat en baisse de 4 points par rapport à l’édition 2015. Mais qui sont les acteurs et/ou les organisations qui, a contrario, se bougent pour faire avancer les choses dans le bon sens? Le trio de tête se compose de la famille (à 82,6%, en hausse de 4 points), du conjoint (81,4%) et du médecin généraliste (76,6%). Le Belge francophone place ses espoirs, en somme, dans les relations humaines. A noter que le médecin généraliste précède même les amis, qui se hissent à la 4ème position du classement avec 73%. Pour la petite histoire, les mutuelles arrivent 5ème, à 68,7%, ce qui permet à Solidaris de souligner que les OA sont et restent des institutions proches des gens. 

A l’autre bout de ce peloton de tête des «forces bienfaisantes» - si l’on peut dire -, on retrouve les grandes entreprises, les grandes banques et les compagnies d’assurance, les gouvernants politiques (tant belges qu’européens) et les partis, tous en repli de quelques points en regard des scores 2015. Autre secteur qui recule significativement dans l’estime de la population: les médias. «Un Belge sur cinq considère ne pas vraiment avoir accès à une information de qualité alors qu’en 2015, ce taux était d’un sur huit», fait observer Solidaris.

A noter encore qu’un peu moins des trois quarts des répondants (72,5%, soit -3,5%) jugent que le système de santé belge est globalement bien adapté à leurs besoins. Derrière cette moyenne, les étudiants et les pensionnés sont les plus satisfaits, les actifs, chômeurs et personnes en incapacité les moins satisfaits. 

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